Internationaler Lehrgang im Judomaxx (23. bis 25. März 2018) / Stage International à Speyer (23-25 mars 2018)

Gruppenbild / Photo de groupe Foto von JSV Speyer



28 March 2018

Die Rückenschilder lesen sich wie das „Who is who“ im europäischen Judo und zeigen die Herkunftsländer der rund 100 Teilnehmer des „Interreg“-Lehrgangs: Viele Deutsche, fast ebenso viele Franzosen, aber auch Luxemburger, Österreicher und Italiener nutzen drei intensive Tage, um sich mit starken Partnern zu messen. Sie loten die Unterschiede der Nationen aus, um im nächsten Wettkampf darauf eingehen zu können, stellen aber auch viele Gemeinsamkeiten fest. Sie schwitzen zusammen und lachen gemeinsam, und am Ende jeder Begegnung steht eine respektvolle Verbeugung vor dem Partner. Das gilt für alle, vom Weißgurt bis zum Schwarzgurt. Dass die Judoka diesen gegenseitigen Respekt sehr ernst nehmen, beweisen sie, indem sie jeden Partner akzeptieren. Wer sein Bestes gibt, gehört dazu.

Um die „Ethik“ geht es auch beim sogenannten Traineressen am Samstag abend. Rund 20 Trainer, Funktionäre und Spitzensportler aus Frankreich, Deutschland und Luxemburg tauschen sich aus. Sie betonen die Judowerte, stellen im Gespräch fest, dass Judo in Frankreich einen höheren Stellenwert hat als in Deutschland, und dass die Nachwuchsförderung bei allen Beteiligten ein wichtiger Schwerpunkt ist. Wie man sich als Verein einen Namen machen und neue Mitglieder gewinnen kann, stellt das Judozentrum Kim Chi Wiesbaden beispielhaft vor. Mit ihrem Projekt „Opfer – nein danke“ gehen die Trainer in die Schulen. Sie referieren über die drei Säulen: Schulwegsicherung, Gewaltprävention und Selbstverteidigung. Mit diesem Konzept wurden sie vom Bundespräsidenten mit dem Goldenen Stern des Sports ausgezeichnet. Mit „Budo-Turnen“ wollen sie Kinder frühzeitig für Judo begeistern. Einen ähnlichen Weg geht der JSV Speyer: Vor dem Judo-Fachsport bietet der Verein Motorikförderung und Spaß an Bewegung bei den „Turntigern“ an. So erreichen sie viele Kinder, die dann dem Verein beitreten und Judo für sich entdecken. Nur aus einer breiten Basis kann sich eine Leistungsspitze entwickeln. Weil Judo in Frankreich beliebt ist, sind hier die Nachwuchssorgen geringen. Schon die Kleinen kennen die Judo-Stars, und auch die Ausbildung der Trainer scheint in Frankreich besser organisiert zu sein.

Weil sich die Trainer durch andere Interreg-Maßnahmen bereits kennen, gestaltet sich der Austausch offen und herzlich. Eine Moderation ist nicht nötig, dafür werden Bekanntschaften vertieft und die nächsten Termine abgesprochen.

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Les dossards sur les judogis européens et mondiaux se lisent de la façon „qui est qui?“ et démontrent l’importance du stage de Speyer : parmi les 100 participants figurent des représentants allemands, mais également français, luxembourgeois, autrichiens, italiens et suisses. Ils sont venus pour profiter de la richesse et de la diversité des partenaires dans le cadre d’un stage intensif de trois journées. Chaque nation profite des autres pour s’enrichir et pour se frotter à leurs méthodes et systèmes technico-tactiques différents, mais constate également les nombreuses ressemblances et similitudes que les différentes nations présentent. Tous transpirent et s’amusent ensemble et avant et après chaque confrontation les judokas se saluent de façon respectueuse. Cette tradition caractérise le judo, un sport traditionnel japonais où tous les pratiquants se respectent mutuellement et forment une unité allant au-delà des nationalités ou différences socio-culturelles.

Cette notion d’éthique et de respect mutuel est également au centre des échanges lors de la soirée dédiée aux entraineurs. Une vingtaine d’entraineurs, de fonctionnaires et de judokas de haut niveau ont profité de cette soirée le samedi soir pour s’échanger. Ils remarquent l’importante notoriété et popularité du judo en France et l’importance de se focaliser sur les générations futures et la jeunesse. Le centre de judo Kim Chi Wiesbaden présente un projet de fidélisation des jeunes permettant de rendre le judo attractif mais surtout utile aux yeux de tous et de gagner des membres. Avec leur projet « Victime – non merci », ils sensibilisent les enfants, les parents et les enseignants de l’importance du judo dans un cadre scolaire. Les notions-clé sont la sécurisation du chemin scolaire, la prévention contre toute forme de violence et la self-défense. Ce concept leur a permis de recevoir « l’étoile en or », une distinction du président fédéral d’Allemagne.

Le JSV Speyer présente à son tour un concept similaire ; dès l’âge de 3 mois, ils proposent aux enfants, appelés « Turntiger », un apprentissage du contrôle moteur et de la coordination motrice dans un cadre ludique et pédagogique. Ainsi, ils gagnent en membres et ont une base plus importante de pratiquants parmi lesquels certaines peuvent ensuite prétendre au sport de haut niveau à l’âge adulte. À titre comparatif, l’on remarque que le judo est plus établi en France et que les clubs ne souffrent pas de la même pénurie de membres. Les formations d’entraineurs semblent aussi être mieux organisées.

Tous les membres se connaissent déjà d’événements Interreg antérieurs, ce qui facilite les échanges. Les discussions sont amicales et honnêtes et tous repartent dans la bonne humeur, avec des connaissances supplémentaires et un horizon élargi !